Du 29 septembre au 3 octobre 2025, Andrey Maslov, directeur du Centre d’études africaines de l’HSE et coordinateur du Programme de partage des connaissances sur la gouvernance électronique, a participé au Sommet Russie-Afrique sur l’énergie au Cap, en Afrique du Sud. Cet événement s’inscrivait dans le cadre de la Semaine africaine de l’énergie 2025, organisée par la Chambre africaine de l’énergie.
L’événement était animé par NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie. Il a souligné le soutien constant de la Russie, non seulement en matière d’infrastructures, mais aussi d’éducation, de formation et de justice énergétique, qui reposent sur les capacités technologiques.
Le sommet a réuni des experts africains de l’énergie, des décideurs politiques, des entrepreneurs et des chefs d’entreprise, ainsi que des responsables russes, des experts spécialisés sur l’Afrique et des dirigeants d’entreprises pétrolières et gazières:
Dmitry Poduev, vice-directeur du département de la coopération internationale du ministère de l’Énergie de la Fédération de Russie
Son Excellence Domingo Mba Esono, vice-ministre des Hydrocarbures de Guinée équatoriale
Nosizwe Nokwe-Macamo, présidente exécutive de Raise Africa Investments
Vladimir Aptekarev, directeur général adjoint des solutions énergétiques flottantes chez Rosatom
Andrey Maslov, directeur du Centre universitaire d’études africaines de l’HSE et coordinateur du Programme de partage des connaissances sur la gouvernance électronique, soutenu par la société “Innopraktika”.
Les participants ont discuté des moyens de construire un partenariat durable entre la Russie et l’Afrique dans le domaine de l’énergie, en mettant l’accent sur le partage des connaissances et des expériences, la formation et le renforcement des capacités. Ils ont notamment abordé l’application des technologies numériques (notamment russes) pour améliorer les infrastructures énergétiques et relever les défis énergétiques en Afrique, tels que les pénuries d’énergie.
Dans son discours, Andrey Maslov a souligné l’importance de l’éducation et de la transformation numérique dans le secteur énergétique africain au cours des 5 à 10 prochaines années:
“Cela passe par la transformation numérique du secteur et le renforcement des capacités des gouvernements à le contrôler, ainsi qu’à maîtriser les ressources propres de l’Afrique. Je parle ici des technologies de collecte et de stockage des données, de protection des infrastructures critiques, etc.”.
Il a également expliqué comment le manque de données à la disposition des gouvernements peut freiner le développement du secteur énergétique dans les pays africains.

Vladimir Aptekarev a également évoqué les avancées technologiques à venir dans la coopération énergétique russo-africaine au cours des prochaines années :
“Nous nous implantons résolument en Afrique, car nous y sommes attachés et nous souhaitons y rester durablement. Nous sommes prêts à y apporter de nouvelles technologies qui seront visibles d’ici quelques années. Ce sera donc une avancée majeure. Nous disposons de nombreux domaines de collaboration (IA, centres de données, agriculture, etc.)”.

Dmitry Poduev a reconnu l’importance des technologies numériques pour mettre les ressources naturelles africaines au service des populations:
“Les entreprises russes vous donneront accès aux technologies à un prix raisonnable et vous bâtirez ensemble une véritable souveraineté énergétique et technologique. Il est impossible de les créer seul. Il est donc important d’agir ensemble pour atteindre cet objectif”.
